De
nombreux chercheurs se sont intéressés à l’usage par les adolescents des
réseaux sociaux. Ils insistent tous à la fois sur le rôle joué par ces
technologies dans la vie des jeunes. Aujourd’hui, l’utilisation des outils technologiques
constitue l’une des activités les plus prisées chez ces derniers. Cet intérêt
démesuré s’explique par le fait que les sites de réseaux sociaux favorisent
l’interlocution et des échanges synchroniques.
Meilleure place pour Snaptchat et Instragram
Snaptchat,
Instagram, Twiter, Facebook et Pinterest sont parmi les sites qui attirent le
plus de jeunes. Snapchat garde encore la
meilleure place, pour ce qui est des réseaux sociaux préférés : près de
4 jeunes sur 10 répondent « Snapchat ». Seuls 23% d’entre
eux choisissent Instragram, 11% Twiter et 11% Facebook. Dans un article titré « 6
tendances sur les réseaux sociaux », Infopresse présente aussi des
données sur la composition démographique des différentes plateformes.
Des pratiques offensantes sur
les réseaux sociaux
Compte tenu du caractère complexe et fragile de la
période de l’adolescence, la pratique et l’utilisation des réseaux sociaux
présentent des risques majeurs pour ces jeunes. De plus, la faible
capacité de certains d’entre eux à se contrôler et le phénomène de l’influence
des pairs compliquent davantage la situation. Ainsi, les chercheurs mettent
l’accent sur les pratiques offensantes inhérentes à l’immersion des adolescents
dans cet univers. La cyberintimidation représente l’une de ces pratiques.
La cyberintimidation est un risque auquel font
face les jeunes adolescents en utilisant les réseaux sociaux. Elle est le
phénomène qui consiste à utiliser les médias numériques afin de diffuser des
informations fausses, embarrassantes ou bien hostiles sur autrui, selon O’Keeffe et Clarke-Pearson.
Elle représente donc une forte menace pour tous les jeunes qui utilisent Internet. Sur le site du gouvernement du Canada, nous pouvons lire ceci :
La cyberintimidation se produit lorsqu'un enfant ou un adolescent devient la cible des agissements d'autres personnes, au moyen d'ordinateurs, de téléphones cellulaires ou d'autres appareils, et le but est de l'embarrasser, de l'humilier, de le tourmenter, de le menacer ou de le harceler.
Elle représente donc une forte menace pour tous les jeunes qui utilisent Internet. Sur le site du gouvernement du Canada, nous pouvons lire ceci :
La cyberintimidation se produit lorsqu'un enfant ou un adolescent devient la cible des agissements d'autres personnes, au moyen d'ordinateurs, de téléphones cellulaires ou d'autres appareils, et le but est de l'embarrasser, de l'humilier, de le tourmenter, de le menacer ou de le harceler.
Selon la même source, elle peut commencer aussitôt
qu'à 8 ou 9 ans, mais la majorité des cas de cyberintimidation
se produisent pendant l'adolescence, jusqu'à l'âge
de 17 ans. Le site révèle aussi des faits et des
renseignements essentiels sur le phénomène :
- Plus d'un
tiers des adolescents canadiens (35 %) ayant un profil sur un site de
réseautage social ont vu des commentaires blessants ou déplacés au sujet
d'une personne qu'ils connaissent.
- Quatorze pour
cent d'entre eux affirment qu'ils ont eux-mêmes reçu des commentaires
blessants et déplacés dans des réseaux sociaux.
L’effet
bénéfique des réseaux sociaux
Malgré le risque
d’être victime de l’intimidation, il faut toutefois admettre que les moyens
technologiques facilitent à la fois l’initiation et l’expérience. Selon le Pediatrics, les médias et
les réseaux sociaux ont l’effet bénéfique de permettre aux enfants et aux
adolescents d’améliorer leur communication, leurs liens sociaux, de même que
leurs compétences techniques. Grace aux médias sociaux, ils peuvent réaliser
plusieurs activités de socialisation, comme rester en contact avec leurs amis
et leur famille, se faire de nouveaux amis, partager des photos et discuter.
Des activités qu’ils valorisent tant en ligne que hors ligne.
De ce point de vue, vous conviendrez avec moi que les
médias sociaux constituent pour les adolescents une opportunité de
s’ouvrir davantage sur le monde et d’être exposés à une multitude de points de
vue et d’opinions. Cependant, les réseaux sociaux ont aussi la
potentialité d’être propices aux dérapages. D’où l’importance de les aider à
prévenir les dangers inhérents à la pratique du réseau mondial.
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